Le masque et l'image
(larve imagée)

Extrait d'un essai de bestiaire, "Notes de voyage en Inertie",
la larve imagée fut une représentation d'une de mes idées du moment,
comme une métaphore entomologiste, pour un autre projet
(l'histoire alter ative, en cours de réalisation),
où, des trois protagonistes, l'héroïne, traumatisée,
s'enfonçait de plus en plus derrière sa façade, son masque, jusqu'à s'y perdre.
La situation paraissait bloquée. …

et sans amour, elle serait restée coincée comme une chrysalide avortée.
Mais il y a l'Amour d'un autre,
Et cette façade n'ayant plus vraiment d'appui s'effritera/disparaitra, laissant place à son être, son "Image". J'y vois une scène assez forte, à laquelle j'espère bientôt arriver dans le récit …

mais cette dialectique comporte sa propre limite : si le masque est une façade, l'image n'est qu'un idéal…
dans les deux cas, il s'agit d'une représentation.

Et, en poussant jusque là cette reflexion, c'est ce qui me génait un peu, après avoir fait ce dessin.

On semblait revenir sur deux choses semblables, c'est à dire "inaccessibles"

Il manquait l'intermédiaire.

Et(Mais?) cet intermédiaire est l'instant où l'image sort, encore emmelée, du masque, l'instant où l'on ne voit qu'une partie de ce qui était et qu'une autre de ce qui sera bientôt.
Donc, finalement, je m'y suis retrouvée…

Gelweo" (Gaëlle Wolf)


"La créature laisse tomber le masque pour l'image. Mais l'image est aussi un "par être" ... "

 

 

 

 

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